Nous recevons tous les 2 jours des avis pour nous signaler des baisses de prix sur les maisons qui seraient susceptibles de nous convenir. Aujourd'hui une de nos favorites a perdu 5%. Evidement
pour nous c'est une excellente affaire mais je ne peux m'empêcher de penser à la rudesse de ce marché. Comment une économie a pu ainsi se reposer entièrement sur la valeur de sa monnaie,
vivant à crédit. Daniel Cohen, un économiste, expliquait sur France-Inter que les Etasuniens avaient pour coutume d'augmenter leur crédit au fur et à mesure que leur maison prenait de la
valeur. Par ce procédé, ils ne parvenaient jamais à rembourser le capital et devenaient en quelque sorte des locataires perpétuels de leur banque. Voilà un excellent moyen pour faire fleurir une
économie basée sur la consommation mais maintenant rien ne peut arrêter la dégringolade. Le socle de propriétaires à l'abri est très faible, insuffisant pour stabiliser le marché. Le gouvernement,
traumatisé par la crise de 29, intervient massivement pour éviter les faillites de banques. Il investit des sommes colossales mais pour l'instant n'obtient pas de résultats à la hauteur.
Et nous dans tout ça? nous arrivons au bon moment pour acheter mais j'ai peur que cette crise s'étende et se reporte sur l'activité industrielle.Voilà une étrange situation où il est bon de venir
maintenant mais où il serait plus sage d'attendre avant d'entreprendre le grand voyage.
Les billets sont déjà reservés. Il ne reste plus quà faire confiance à notre bonne étoile.
Ici le Franc parler du 31 mars toujours en écoute à la carte sur le site de France Inter.
Ou bien, "A l'ombre des cactoi" pour les ardents hellénistes
jeudi 1 mai 2008
Crise immobilière
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